Caraïbes #6 : Tropical Combo Mix #2


  1. The Tropical Islanders - african odyssey
  2. Les Vicomtes - thème
  3. Les Loups Noirs - Shango
  4. D.P. Express - réfléchi
  5. Tabou Combo - Remix Mangedisc 
  6. Bill O Men - yo le moin chante
  7. Experience 7 - mete'w rilaks
  8. Exile House - we the youth
  9. Les Maxel's - le retour de Toto
  10. Mini All Stars - Manoushka
  11. GM Connection - min nim ale
  12. Relaxx Band - Matilda
  13. JM Cabrimol et la Mafia - neg'cont'neg'
  14. Les Maxel's - noice
  15. La Perfecta - la divinité
  16. The Tropical Islanders - african odyssey 

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Sirkeul, l'album parfait : Abou Sylla & Baobab / Baobab à Paris Vol.1- On verra ça




Nous invitons nos amis mélomanes à nous faire partager une pépite de leur discothèque et pas n'importe laquelle : il s'agit de l'album parfait. Pour répondre à ce critère pas besoin de faire preuve de mauvaise foi, d'être frappé d'amnésie chronique ou de faire l'inventaire d'une objectivité navrante... L'album doit s'écouter d'une traite, en aimant les morceaux tous plus les uns que les autres et... assurer qu'on écoute cet album hypra regularis depuis qu'on l'a découvert. Un album où l'on ne prétend pas qu'il n'a pas de défauts mais que, bien au contraire, on aime ces défauts et on ne les changeraient pour rien au monde.

 Qui es-tu Sirkeul ?


1er album d'un diptyque enregistré en 1978.
Un superbe pont entre le Sénégal et Cuba.

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dictators on the dancefloor mix


- 100% Vinyle -


M - Zeros Heroes - Gary Numan - Camouflage - Anne Clark
Zazou & Bikaye - Prince - Philip Bailey - Jane & the Undercovermen
M'Tume - Blood Orange - Audrey Landers - Carolyne Mas - The Rivits




Zazou - Bikaye "Guilty"


Hector Zazou, acteur important de l'underground français des années immortelles ou tout était possible et Bony Bikaye, qu'on connait moins, collabore en 1983 pour "poser les bases de la fusion afro-electronique". Nous n'irons pas vérifier présentement.

Ce qui est sur c'est qu'il n'est pas besoin d'être un pionnier pour être pris en considération quand on propose des albums aussi radicaux. Le point d'exclamation aurait suffit à lui seul en guise de titre d'album.

L'envie de vous catégoriser de manière exhaustive les styles qui se dégagent de ce disque est, coupable certes, mais bien trop forte pour ne pas le tenter :
Je propose Afro Funk-Dark Disco-Indus Minimal.
Les arrangements et le rythme déstructuré me font ranger ce disque à côté d'Art of Noise et le placer dans un mix entre Ray Bartok (pas le compositeur !) et Gérard Vincent (pas le sculpteur !).

Sorti chez feu Eurobond Records en 1983 et mixé par Marc Hollander.





French songs #13 : Gérard Vincent & Potemkine


Nous concluons la série Gérard Vincent en revenant au premier album. Non pas que je vous ai gardé le meilleur pour la fin...
Si je ne taris pas d'éloge envers cet artiste hors-norme qui m'a ému dans son livre, dont la longueur inappropriée du titre m'empêche de vous le citer ici, et dont j'ai beaucoup apprécié les 2 dernier albums,  je ne peux que me ranger du côté des détracteurs concernant ces débuts d'artiste.
Si Potemkine assure la partie instrumentale (sauve les meubles ?), Gérard n'est pas à la hauteur et notamment sur la voix. D'où qu'il vienne un chanteur doit savoir chanter.
Un premier album avec tous les défauts que celui-ci peut comporter : on chante faux, le champ musical passe un peu par tous les aspects du rock mais sans jamais en proposer quelque chose de personnel.
Heureusement qu'il n'en ai pas resté là.

Cependant, après avoir écouté ces deux autres albums et surtout après avoir lu son livre, on peut en retirer quelque chose que les autres n'auront pas... Les textes sont très autobiographiques et complètent plus explicitement que les albums qui vont suivre (c'est aussi un peu son défaut) le récit qu'il nous avait fait de sa vie sur papier.




French songs #12 : Gérard Vincent "Face aux jurés"




Dans un précédent post, nous délivrions le second album éponyme de Gérard Vincent.
Voici le dernier, sorti en 1985, que j'avais découvert en partie sur un site dont je donnais le lien.
En partie, car l'album était incomplet et, au passé, car le lien ne fonctionne plus. Il est donc temps de poster cet album, acheté sur internet depuis, d'autant plus qu'un camarade bloggeur m'en a fait la demande.

Tout à fait dans la même veine que le second, ce dernier album ravira les fans de la gouaille sensible et rageuse de Gérard et ceux du Funk-rock multi-influencé de Potemkine, toujours présent pour accompagner le grand Gégé.

L'ironie de la juxtaposition de deux critiques résumait bien cet artiste dans le post précédent.
2 mondes face à face pour circonscrire l'oeuvre du bandit mélomane : 2 échecs.

Comme d'habitude, fiez-vous à vos propres oreilles !




Caraïbes #5 : Exile One



Sur les LP de cette époque, il y en a parfois un titre, voir deux... Mais ici, les dominicains d'Exile One nous offrent un album complet de reggae - car c'est bien de cela qu'il s'agit ! Et cela mérite d'être noté puisque le combo de Gordon Henderson est mondialement connu pour avoir participé à l'avènement d'un autre courant musical : le Cadence-lypso.
Vous n'entendrez donc que du "one drop" tout au long de ces 8 tracks enregistrés et mixés dans les studios Barclay à Paris en 1977.

En écoute "down pression", le seul morceau crédité au guitariste lead Julie Mourillon qui débutera quelques années plus tard une carrière solo jalonnée de très nombreuses collaborations.


                                                       down pression

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Classic Hip Hop #8 : Black Sheep / A Wolf In Sheep's Clothing

Sous l'aile bienveillante de la Native Tongue, Label AOC du Hip-Hop époque fin 80-début 90 ayant pour figure de proue les Jungle Brothers, A Tribe Called Quest ou encore DeLaSoul,
Drés et Mista sortent en 1991 cette merveille d'album. Tout les codes de leurs glorieux ainés y sont respectés à la lettre: beats à forte influence Jazzy, lignes de contre-basses rondes, samples de cuivres et lyrics conscients et positifs, joyeusement teintés de cynisme pour les bien-nommés BlackSheep.
Les deux rappeurs produisent l'integralité d'un album cohérent aux samples maitrisés parmis lesquels on croise la toujours délicieuse et distinguée Millie Jackson.
Afro-centrisme, vitriol et humour d'adolescents nerveux sont au rendez vous.
Reste cette impression étrange; crédité uniquement sur le titre " La Menage", l'ombre de Q-Tip est là, partout, tapie dans le creux de votre oreille. Omniprésent, dans les voix, dans les flows, dans l'ambiance. On pardonnera bien volontiers cela à nos deux loups déguisés en moutons  tant le rendu est excellent et coule tout seul au point qu'il aurait, à mon sens, fait un parfait candidat pour la rubrique Sirkeul.
A découvrir ou redécouvrir d'urgence!

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French songs #11 : Zeroes - Heroes



Paris Album, 1984 (France) - Disco Rock Dark Wave



Face A

Mackie Messer
Mandrake
C'est si dur
Psychedahlia
Jungle Fever

Face B

Dionysos
Black is white
Atlantest
Romantic Jungle

Wreckin' Ballz Asylum





















B.G. - Grain2kaf - Childish Gambino - Cuiz & Dose - Jonwayne
Schoolboy Q - WC & Madd Circle - Cage & Camu Tao - Das Racist
Iggy Azalea - Freddie Gibbs - Stomy - Evian Christ - Esoteric - Grems Rob Sonic - Tame One - L'exécuteur de Hong-Kong



download

A mix for nothing


- 100% Vinyle -

Tom Novembre - Ray Bartok - Zazou & Bikaye - Gérard Vincent
Danielle Borano - Nicole Martin - Redman - McCartney - Essex
Average White B. - The Wild Magnolias - Rob Sonic - Maestro
Dirty Projectors - Nurse - Christophe



Download for nothing

Playlist for nothing


Classic Hip Hop #7 : Jeru The Damaja / The Sun Rises in the East

En 1984, cet album se serait appelé "DJ Premier & Jeru - The Sun Rises in the East". Mais il sort en 1994 et le Dj n'a plus l'honneur d'être le premier mentionné.
Pourtant il s'agit bien d'une collaboration car Primo produit l'intégralité de cet album brillant.
Et comme à chacune de ses colaborations (parmi lesquelles GangStaar avec Guru ou les albums de MOP), il réussit le tour de force de donner une couleur originale au Mc qu'il invite tout en imprimant son style.
L'invité en question, c'est ici Jeru, ovni technique à la poésie noire.
Jeru n'est pas là pour rire. Jeru n'est là pas pour faire le guignol. Jeru rappe pour te faire reflechir et te ramener dans le droit chemin de la réflexion. Jeru ne glorifie pas les bitches, il les dissocie des queens, sisters and young ladies. Jeru s'en prend à l'hyper-consommation et à la notion d'Average Joe.
Mais Jeru n'en oublie pas pour autant, maintenant qu'il sort son premier album, de nous faire découvrir un jeune talent, lui qui fut révélé au détour d'une participation au morceau I'm the man sur Daily Operation de GangStaar. Frère spirituel de Jeru, Afu-Ra lance via le morceau Mental Stamina, sa jeune carrière.

You wanna front What??

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Sirkeul, l'album parfait : Phosphorescent "A hundred times or more"




Nous invitons nos amis mélomanes à nous faire partager une pépite de leur discothèque et pas n'importe laquelle : il s'agit de l'album parfait. Pour répondre à ce critère pas besoin de faire preuve de mauvaise foi, d'être frappé d'amnésie chronique ou de faire l'inventaire d'une objectivité navrante... L'album doit s'écouter d'une traite, en aimant les morceaux tous plus les uns que les autres et... assurer qu'on écoute cet album hypra regularis depuis qu'on l'a découvert. Un album où l'on ne prétend pas qu'il n'a pas de défauts mais que, bien au contraire, on aime ces défauts et on ne les changeraient pour rien au monde.

Qui es-tu Sirkeul ?






On dit d’une matière qu’elle est phosphorescente lorsqu’elle continue à émettre de la lumière après l’avoir éclairée.
Cet album "A Hundred Times Or More"  continue à jouer sa petite musique lancinante après l’avoir écoutée. Il continu à vous fendre le cœur, à émettre un son de néon qui grésille lorsque un peu trop saoul vous prenez les pigeons pour des oies sauvages. Et que vous les regardez passer entre la lune et votre ville qu’elle éclaire.  Et que ça vous fait sourire. Si vous êtes un tant soit peu courageux allez d’un pas sur écouter cet album parce que parfois une bonne saigné cardiaque ça fait du bien.

Classic Hip Hop #6 : Redman / Muddy Waters


 Attention, la chronique qui va suivre ne sera absolument pas objective et adoptera par moment un ton proche de la groupie. L'auteur vous remercie de ne pas lui en tenir rigueur parce qu'après tout, c'est quand même lui qui décide.

Juillet 1996: il est 23h passé, c'est l'été, les vacances, le camping, les déambulations nocturne sur la plage avec la tribu, la belle vie quoi!
3 nanas sont assises sur le sable dans un coin, avec un poste à côté d'elles... Elles se marrent, ont l'air un peu éméchées;on s'invite comme des crevards, bien entendu.
Elles sont sympa et parlent beaucoup. Elles ont l'air mignonne dans la nuit, mais je m'en fous. Putain mais c'est quoi ce truc qu'elles écoutent depuis tout à l'heure??

-"ça?? Ben c'est Redman, tu connais pas??"

C'est moi ou elle me prend de haut, là??
Mais maintenant que je suis là depuis une demi-heure, à hocher la tête sur ces beats envoûtant, les tympans frappés par le flow original de Reggie Noble, j'me sens comme un con de ne pas connaitre effectivement. Alors que c'est qui, elle, pour l'avoir connu avant moi?? Pour oser me balancer mon impardonnable ignorance au visage, comme ça, avec son petit rictus désagréable.. Connasse, va!

Septembre 1996, c'est la rentrée, me voici décidé à prendre de bonnes résolutions: je ne veux plus rester un ignorant, je veux toute la discographie de Redman!!

Muddy Waters, le son écouté deux mois plus tôt, est donc le troisième album de la discographie du Monsieur, qui en comptera 3 supplémentaires pour sa carrière solo.
Assurément, c'est le meilleur! L'alliance parfaite du flow de Redman et des productions de Erick Sermon, maitre ès beats boueux et hypnotisant, à base de boucles de basses rondes et lourdes.

Cet album est un Hommage. Un hommage à Newark, le quartier d'origine du Mc, et à la vie qui va avec. Un hommage à ses influences musicales aussi : les emprunts à Rick James, Johnny Guitar Watson, The Isley Brothers ou encore Curtis Mayfield. Le titre de l'album est un hommage à l'artiste du même nom, la pochette est un hommage au film Léon, présentant le Funk Doctor sortant droit d'un marécage, assis dans cette pièce dont la décoration est réduite à un poste TV et une fleur de synthèse, le micro posé à portée de main, telle l'arme d'un tueur à gages.

Une bombe!

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